En combinant des avocats au saumon et à des câpres, qu’est-ce qu’on obtient?   Un succulent et nourrissant repas sur le pouce.


La Confession du Gourmet participe à des programmes d’affiliation pouvant apporter compensation advenant un achat de votre part, et ce, sans que ce ne soit plus dispendieux pour vous.  Si vous utilisez mes liens pour un achat, je vous remercie!  Cela finance en partie les recettes gratuites de ce blog.


 

Recette avec des avocats

Peu importe l’approche alimentaire qui vous interpelle, l’avocat fait définitivement partie des aliments recommandés par toutes.

Avec ses bons gras et sa dense texture verte, l’avocat est le fruit le moins sucré de tous.

Lorsque j’ai la chance de tomber sur une caissette de bons avocats à l’épicerie du coin, je ne peux juste pas résister. 

Je saute sur place et je danse avec joie en chantant la chanson de la guacamole (torpinouche, pouvez-vous croire que cette vidéo est devenue virale?!).

Alors voilà, la semaine passée, lorsque je suis rentrée de mon atelier-bureau, je me demandais bien ce que j’allais manger pour dîner.

Lorsque j’ai fait un eye-contact avec un des gros avocats sur le comptoir, c’était réglé.

J’ai décidé de lui faire la passe du cochon qui tousse (Mike dit toujours ça, je n’ai jamais vraiment su ce que ça voulait dire!). 

Bref, ma mission était de créer le lunch le plus rapide à cuisiner.  

Un avocat, du saumon Sockeye de pêche sauvage, des câpres, une mayonnaise maison, du sel, du poivre et quelques épices.

Sérieux?  Simple de même?!   Oh yessss!

Mais il faut y goûter pour le croire, c’est tellement bon, je m’en suis préparé trois jours de suite!

Il faut dire que le saumon Sockeye de pêche sauvage est plus dispendieux mais je n’utilise que la moitié de la boite par repas.

Je tiens aussi à mentionner qu’une mayonnaise maison, à base d’huile d'avocat, fait toute la différence en fait de goût et pour la santé.

Alors je partage ma p’tite recette avec vous, ça pourrait vous dépanner, vous aussi.

Et entretemps, j’aimerais continuer le partage de mes apprentissages sur un ingrédient spécifique à cette recette : le sel.

Le sel alimentaire

Si vous avez lu ma publication de la semaine passée, vous savez que je lis présentement un livre fabuleux sur le sel qui s’appelle The Salt Fix.

J’ai reçu plusieurs gentils commentaires d’appréciation sur cet article, merci à vous adorables gourmets! 

Pour poursuivre le dossier du sel, parlons d’hormones et de ce que je découvre dans le bouquin et aussi des écrits de Dave Asprey.

Le sel et le stress

En situation de stress, le corps a besoin de plus de sel qu’à l’habitude.   

Je vous explique.

Comme vous le savez sûrement, les glandes surrénales produisent plusieurs de nos hormones. 

Dans un cas de stress chronique (très très commun de nos jours, malheureusement!), les glandes surrénales produisent constamment du cortisol. 

Au fil du temps, les glandes surrénales deviennent fatiguées et ne peuvent plus produire d’autres hormones importantes.

Une de ces hormones importantes s’appelle aldostérone.   

C’est bien dommage parce que cette hormone est responsable de l’équilibre entre les niveaux de sodium et de potassium du corps.   

Cet équilibre est vraiment important. 

Johanne Gilbert tenant dans sa main le livre The Salt Fix

Vous vous souvenez la semaine passée, je l’ai brièvement mentionné relativement à l’hypertension artérielle? (et le gavage de mon conjoint, qui a lu l’article et m’a pardonné mes blagues depuis, ne vous en faites surtout pas!)

Bref, j’y apprends que les glandes surrénales stressées de façon chronique, en ne produisant plus d’aldostérone, nous amènent à être full déshydratés.   

Au final, lorsqu’on est déshydraté, ça finit par affecter la tension artérielle. 

Mais le pire est que ça nous fait subir de soudaines envies irrésistibles de manger du sel (ahhh satanées chips au vinaigre au bon goût de sel – mais aussi bourrées de sucre, voir les ingrédients).   C’est une conséquence de ce déséquilibre.

Je me souviens avoir fait le constat, il y a quelques années de cela, que malgré une plus grande consommation d’eau, je me sentais toujours déshydratée.

Ahhhhhhh ahhhhhhhhh!  Voilà le « poteau rose »!

Impact d’un manque de sel

Dave Asprey en parle, lui aussi, dans son bouquin The Bulletproof Diet.

Il y confirme que le renommé American Journal of Hypertension a publié un résumé de 23 études sur l’impact d’une diète de restriction, à moins de 2500 milligrammes, de sel par jour.

Selon ces études, un manque de sel aurait un impact direct sur de plus grands risques de faire un AVC (vous vous souvenez la semaine passée lorsqu’on parlait d’augmentation de la vitesse du rythme cardiaque).

Asprey mentionne aussi que le manque de sel crée de la résistance à l’insuline (et donc prise de poids possible).   

Hum…en tout cas, pour moi, le sel est un coupe faim vraiment efficace.  Je le mentionne assez régulièrement sur le blog.

Le manque de sel aurait, toujours selon ces études,  une influence négative sur notre capacité de répondre au stress et sur les niveaux de « mauvais » cholestérol et de triglycérides.

Vue de près des avocats au saumon avec feuilles de persil en guise de garniture

Bref, ça fait réfléchir! C’est une toute autre approche que celle qui nous a été montrée depuis de nombreuses années.

Combien de sel par jour ?

Si l’on revient au bouquin The Salt Fix, on peut y lire de fascinantes statistiques.

Les humains utilisent le sel depuis au moins 8000 ans, en le minant ou en le récoltant des déserts secs et salés. 

Les premières mines de sel étaient en Chine mais d’autres régions du monde produisaient aussi du sel.

On échangeait du poisson et des œufs de poissons salés, des olives, des légumes marinés et des salaisons.

Les Romains consommaient 25 grammes de sel par jour.

Selon l’OMS, de nos jours, les gens consomment de 9 à 12 grammes de sel par jour.   

Les Romains en prenaient donc 2 fois plus que notre consommation moyenne actuelle.

Aussi, au temps des Romains, le sel était utilisé comme agent de conservation et avait un rôle antimicrobien. 

Aujourd’hui, le sel est utilisé dans tous les produits transformés, incluant les produits sucrés.  Et tous les sels ne sont pas égaux, je vous en parle plus loin dans le texte.

Au 16e siècle, on estime que les Européens consommaient environ 40 grammes de sel par jour.

Au 18e siècle, la consommation augmente à 70 grammes de sel par jour (avec beaucoup de hareng et de morue salés).

En France, en 1725, le sel étant devenu taxable et dispendieux, les registres démontrent une consommation entre 13 et 15 grammes par jour.

Pour la Suisse, on parle de plus de 23 grammes.

Au Danemark c’est plutôt 50 grammes et la Suède approchait la quantité de 100 grammes de sel par jour!

Désert de sel avec reflet du ciel dans les flaques d'eau salées

Avouez que tous ces beaux chiffres portent à croire que les humains devaient sûrement avoir eu une augmentation significative des maladies reliées au sel?

La consommation était parfois jusqu’à dix fois plus que notre consommation d’aujourd’hui.  Ouf!

Hypertension artérielle et sel

Il y a peu de statistiques concernant l’hypertension artérielle puisqu’elles ne sont disponibles qu’à partir de l’invention du brassard à pression pour le bras.   Il a été inventé à la fin des années 1800.

Aux États-Unis, de 5 à 10% de la population avait une prévalence à faire de l’hypertension artérielle.

En 1939, à Chicago, les statistiques sont de 11 à 13%.  En 1975, elles sont à 25% et en 2004, elles sont à 31%.

La dernière donnée notée dans le livre date de 2014.   Un adulte sur trois souffre d’hypertension artérielle. 

Donc, de 1939 à 2014, le pourcentage a triplé, une vraie montée en flèche. Wow!

Maladies cardiovasculaires et sel

Pour ce qui est des maladies cardiovasculaires, Dr. James revient aux années 1500, lorsque les Européens consommaient 40 grammes de sel par jour.

Considérant cette quantité, on devrait logiquement trouver au registre des centaines de milliers de personnes souffrant de maladies cardiaques.

Pourtant, le premier rapport n’a été mentionné qu’au milieu des années 1600.

Et ensuite, les cas de maladies cardiovasculaires n’ont augmenté qu’au début des années 1900 à des niveaux critiques.

La courbe élevée des maladies chroniques ne suit absolument pas une consommation excessive de sel.

C’est en fait plutôt le contraire. 

Dr. James dit que « c’est une idée aussi vieille qu’elle est inexacte ».

Rétention d’eau et sel

Dr. James parle ensuite du fait qu’en vieillissant, nos reins perdent tranquillement leur performance à excréter de l’eau, créant une concentration de sodium dans le plasma sanguin (on appelle ça l’hyponatrémie, ça se glisse super bien dans une conversation).

Il dit que les reins de patients souffrant d’hypertension ont souvent tendance à retenir plus d’eau, à ne plus performer dans la réabsorption du sodium (action nécessaire puisque le niveau de sodium filtré est insuffisant) ou les deux.

Selon lui, ces patients ont besoin de rééquilibrer leur niveau de sodium à la hausse, pour compenser la présence anormale d’eau mais aussi la perte de sodium par des reins épuisés de le réabsorber.

Je vous expose ici un résumé des grandes lignes du bouquin The Salt Fix.

Mais sachez qu’il contient 672 références d’études de toutes sortes pour justifier ces arguments.

C’est presque aussi impressionnant que les livres de Dave Asprey (sorry, bien essayé, mais Dave en a probablement le double).

Filtrage du sel par les reins

Avec une approche alimentaire faible en sucre, paléo ou cétogène, les reins vont faire une vidange d’eau, incluant le sel qu’elle contient.   

On peut donc conclure que le sucre fait en sorte que les reins retiennent l’eau et le sel.   

Et c’est la raison pour laquelle il est recommandé d’augmenter la quantité de sel sur nos plats lorsque l’on réduit les glucides et qu’on élimine les produits transformés.  

Les aliments transformés contiennent des glucides et du sucre qui font en sorte que le sel est retenu.  Mais le sel n’est pas à blâmer.  On a choisi la mauvaise poudre blanche en tant que coupable!

Vietnamiens tamisant du sel avec coucher de soleil en arrière plan

Dans son bouquin, Dr. James énumère 22 façons dont le sucre peut causer une diminution de sel dans le corps. 

Je vous cite un des exemples donnés. 

La consommation excessive de sucre endommage la paroi intestinale.   

Ceci a pour effet de causer une maladie comme la maladie de Crohn, une colite ulcéreuse ou la maladie céliaque. 

Par la suite, la paroi intestinale endommagée peut difficilement absorber le sel nécessaire au corps.  C’est logique!

Entrevue vidéo sur le sel

Dr. James DiNicolantonia a été interviewé par un autre doc que j’aime bien, le Dr. Mark Hyman. 

Dans cette entrevue vidéo, Dr. James apporte l’argument qu’une diète très élevée en sel augmente de 20% les cas de maladies cardiovasculaires.

Tandis que dans le cas d’une diète faible en sel (selon la recommandation du CDC sous la barre de 2,3 grammes), ce taux double à 40%.

Une diète faible en sel est plus dramatique qu’une diète riche en sel.

Un rein en santé est en mesure de filtrer de 3,2 à 3,6 livres (1452 à 1633 grammes) de sel par jour et de vidanger le surplus (torpinouche, c’est beaucoup!).

À l’opposé, les reins peuvent difficilement performer dans les cas de manque de sel.

Selon lui, les gens souffrant de maladies intestinales, qui ont une paroi endommagée et donc, une mauvaise absorption de sel (maladie de Crohn, colite ulcéreuse, maladie céliaque, chirurgie de l’intestin, etc.) et ceux souffrant de maladies de la glande thyroïde devraient tous reconsidérer leur consommation de sel.   

Et j’ajouterais, peut-être même lire le bouquin pour s’informer et pouvoir en discuter avec son propre médecin! 

Entraînement, caféine et apnée du sommeil

Voici quelques énoncés intéressants qui se retrouvent dans la vidéo.

  • Une heure d’entraînement fait que nous transpirons normalement une demie à une cuillère à thé (5 ml) de sel.
  • La consommation d’une tasse de café nous fait perdre une cuillère à thé également. 
  • Les gens qui font de l’apnée du sommeil, perdent deux fois plus de sel durant leur sommeil.

Ceci renforce l’importance de ne pas éliminer le sel de notre alimentation.

Et puisque ce minéral se retrouve hors des membranes des cellules (donc extracellulaire), il est très facile à éliminer.

Des reins fatigués

Dr. James explique qu’une trop faible consommation de sel, fait en sorte que les reins doivent réabsorber le sodium qu’ils viennent de filtrer, afin qu’il ne soit pas évacué aux toilettes.    Les reins exécutent cette fonction de 60 à 80% du temps, dit-il.

 Cet action de réabsorption, avec le temps, est ce qui fatigue et use les reins.   

« Augmenter votre consommation de sel, et vos reins vous remercieront! »

Un coupe faim naturel

Les deux docteurs sont d’accord sur le fait qu’une bonne consommation de sel aura pour effet de réduire ou d’éliminer les désirs incontrôlables de manger du sucre (c’est à 10 minutes 25 secondes dans la vidéo).

Wow, incroyable mais pour moi, ça fonctionne.  Je me répète, lorsque j’ai faim, entre deux repas, lorsque c’est complètement illogique que mon estomac demande de la nourriture, je consomme un peu de sel.  

Le tour est joué, la faim disparaît.

Bon, la, je sais qu’il y aura des gourmets très bien intentionnés, qui vont valider ces informations avec des gens en qui ils ont confiance, et c’est bien ainsi.   

Mais faites donc le test, juste une fois.  La prochaine fois que vous aurez faim, lorsque vous savez très bien qu’il reste encore de la nourriture dans votre estomac, hop, gobez un peu de sel. 

Faites votre propre constat, expérimentez et reprenez confiance en votre intuition.

Comme dirait une de mes sympathiques collègues, écoutez votre faim.  Cesser de manger si vous n’avez plus faim.

Reprenons conscience de notre corps et cessons de manger machinalement.

Nous sommes tous des êtres capables d’inspiration, d’auto-guidance et d’instinct divin.  Il suffit simplement de s’ouvrir et de se faire confiance.

Soyons clairs, je n’incite personne à stopper un médicament sans en parler à son médecin ou quoi que ce soit du genre.

Je souhaite, pour vous, simplement, de ressentir si les informations que je vous retransmets de ces docteurs compétents vous interpellent.

Si oui, portez-y une délicate attention, si non, restons bons amis et passons à la prochaine recette! :-)

Avocats au saumon et aux câpres

Si vous avez poursuivi votre lecture jusqu’ici, je vous félicite!   J’en avais long à dire sur le sujet. 

Ça m’emballe, que voulez-vous!

D’ailleurs, j’ai personnellement augmenté ma consommation de sel ces derniers jours.   

C’est facile, j’en ajoute directement dans ma tasse de bon bouillon d’os de boeuf et de sanglier.

Mes petites ridules vont sûrement me remercier, mais mes reins aussi selon ce que je comprends du Dr. James.

Faites-moi part de vos impressions suite à la lecture de cet article, j’aime connaître votre opinion.

Passons maintenant à la délicieuse recette d’avocats au saumon, assez jasé pour aujourd’hui!

Vous aimez les informations et recettes gratuites que je partage avec vous?  Partagez cet article avec vos amis en utilisant les boutons de partage juste en bas.

Et si ce n’est déjà fait, n’oubliez pas de vous inscrire pour recevoir une nouvelle recette par semaine. Elles sont toutes sans gluten, sans lactose et sans sucre raffiné. J’ai inséré le formulaire d’inscription juste en bas.

Mille mercis pour votre intérêt envers la bouffe santé!

Johanne Gilbert tenant une tasse de bouillon d'os salé et souriant
Imprimer Épingler J'aime!
5 from 3 votes

Avocats au saumon et aux câpres

Un repas ultra rapide à concocter que ce soit pour un déjeuner sur le pouce ou pour un savoureux dîner qui soutient longtemps. Bourré de nutriments et de bons gras, vous allez adorer cette recette!
Catégorie : Petit déjeuner / Plat principal
Cuisine : .Cétogène & faible en sucre / .Paléo (sans grain&prod. laitier) / Sans arachide / Sans noix / Sans produit laitier
Préparation 5 minutes
Total 5 minutes
Portions 1 portion
Calories 800cal
Cliquez sur les ingrédients rouges disponibles en ligne (liens affiliés)

Ingrédients

Directives

  • Couper l'avocat en deux en contournant le noyau. Pivoter les deux parties qui se détacheront et retirer le noyau en piquant la lame d'un couteau et en tournant pour le dégager.
  • Dans un petit bol, écraser à la fourchette le saumon en conserve pour broyer les os et arrêtes mou qui vont se réduire très facilement. Ajouter la mayonnaise, les câpres, l'origan, le thym, le sel, le poivre et mélanger.
  • À votre choix, vous pourriez également hacher le poivron rouge et l'ajouter au mélange de saumon ou le déguster séparément.
  • Ajouter le saumon sur les moitiés d'avocat et servir avec le cornichon et le poivron.
Avez-vous cuisiné cette recette?Partagez le résultat avec la mention @LaConfessionDuGourmet ou #laconfessiondugourmet et joignez la troupe des gourmets!

Notes

Cliquez pour du saumon Sockeye sauvage en ligne.
Recette de mayonnaise maison en 2 versions (citron ou Dijon) : https://laconfessiondugourmet.com/mayonnaise-au-citron-mayonnaise-de-dijon/
deux pots de mayonnaise maison

Valeur nutritive par portion (polyalcools non inclus)

Calories : 800cal | Glucides total : 20.62g | Protéines : 51.38g | Lipides : 60.5g | Sel : 2163mg | Fibres : 14.62g | Magnésium : 133mg | Glucides nets : 6g

Accessoires requis pour cette recette