Cette recette de filet de saumon est vraiment rapide à cuisiner pour un souper de semaine et déborde de saveur.
Recette de filet de saumon
Tout comme moi, vous essayez sûrement d’intégrer les poissons gras dans votre cuisine à toutes les semaines.
Le saumon est un savoureux poisson gras qui est facile à cuisiner et riche en nutriments.
Mais il faut savoir que certaines variétés sont plus nutritives que d’autres.
Le critère numéro un concernant notre choix de poisson (tous les poissons en fait) est de choisir un poisson de pêche sauvage au lieu de celui d’élevage.
Ça fait toute la différence.
Voici mes recommandations, qui sont partagées par mes habituels gourous en biohacking et en alimentation santé.
Saumon rouge
Le saumon rouge, qu’on appelle Sockeye salmon en anglais, se nourrit principalement de plancton. C’est donc, semblerait-il, un poisson qui est presque impossible à élever en ferme aquacole (ben oui toué, je sors mes grands mots!).
Si vous achetez ce type de saumon, il y a donc de grandes chances qu’il provienne de pêche sauvage.
Saumon royal ou Chinook
C’est le type de saumon qui contient le plus d’acides gras oméga-3, presque la moitié plus que les autres variétés. Puisqu’ils vivent dans les eaux profondes très froides, la concentration de gras oméga-3 dans leurs corps les empêchent de geler. C’est ben faite la nature!
Là où nous devons être prudents avec cette variété, c’est qu’il est aussi possible d’élever ce saumon en fermes d’élevage.
Il faut donc s’assurer que notre saumon Chinook soit de pêche sauvage.
Saumon de pêche sauvage
Les prochaines lignes risquent de choquer.
Selon NOAA Fisheries, du département de commerce des États-Unis, certains poissons et mollusques de pêche sauvage ne le sont pas vraiment.
Certains saumons seraient élevés en fermes (écloseries piscicoles) pour débuter, puis relâchés dans la nature pour être ensuite pêchés. La même chose est pratique courante pour les moules, les huîtres et les palourdes qui sont « replantés » dans leur milieu naturel avant d’être « récoltés ».
Et c’est comme ça que les entreprises peuvent étiqueter leurs produits comme étant de « pêche sauvage ».
Il faut donc acheter de sources réputées et de confiance (ouain, facile à dire…).
La couleur du filet du saumon
Il peut être intéressant de comparer la couleur du saumon de pêche sauvage avec celui qui ne l’est pas.
Le saumon rouge (celui utilisé dans cette recette), a une belle couleur orangé, vif et profond. Le saumon d’élevage commercial a plutôt une couleur d’un orangé timide et pâle, un peu comme s’il était délavé.
Pourquoi?
Parce que les poissons d’élevage commercial sont très malades.
Un peu comme les vaches aux pattes sales (vous vous souvenez de mon article sur le boeuf nourri à l’herbe?).
C’est la même histoire déplorable (à peu de détails près) : on tente de les garder en vie avec des antibiotiques parce qu’on les nourrit avec n’importe quoi.
On leur donne du soya, du maïs et de l’huile végétale hydrogénée peu coûteuse, pour faire plus de fric (tchika-tchique!).
Le saumon qui vit à l’état sauvage consomme du plancton, des algues et du krill. Cette nourriture est riche en astaxanthine, un puissant antioxydant qui lui donne sa couleur rouge-orangé.
L’astaxanthine a un potentiel anti-inflammatoire fabuleux, elle améliore la mitochondrie (la partie de nos cellules qui fabrique notre énergie) et supporte une bonne fluidité sanguine.
Les saumons de fermes d’élevage n’ont pas cette chance.
Surveillons donc la couleur du saumon dans l’emballage. Ça peut nous guider.
On fait du mieux qu’on peut vous savez, parce qu’au Canada, il y a une entreprise qui fait du saumon OGM à croissance rapide. C’est déjà sur les tablettes depuis 2018, si je ne me trompe pas.
Et parce qu’au Canada, l’étiquettage des OGM n’est pas obligatoire, et bien, on ne sait pas vraiment si on achète OGM ou pas.
Raison de plus pour observer la couleur du poisson qu’on achète les gourmets (quoique les OGM n’affectent pas vraiment la couleur je pense! ahah).
Contenu en mercure du saumon
Selon Santé Canada, le thon blanc en conserve (albacore en anglais) serait le seul thon qui serait un problème côté mercure. Le thon blanc est différent du thon pâle soit dit en passant.
Selon Dave Asprey, père du biohacking, la FDA et la EPA auraient tous les deux confirmés que le saumon de pêche sauvage avait vraiment peu de chance de nous contaminer en mercure.
J’aurais bien aimé trouver cette information sur le web, but no such luck.
Recette de filet de saumon
Pour conclure, je crois bien avoir fait le tour de la question concernant le saumon, qu’en pensez-vous?
Vous devez avoir faim maintenant, merci d’avoir patiemment lu tout ça! :-)
Passons donc à la recette sans tarder… et bonne nouvelle, elle se cuisine rapidement, vous n’attendrez pas trop longtemps pour la déguster!
Vous aimez les informations et recettes gratuites que je partage avec vous? Partagez cet article avec vos amis en utilisant les boutons de partage juste en bas.
Et si ce n’est déjà fait, n’oubliez pas de vous inscrire pour recevoir une nouvelle recette par semaine. Elles sont toutes sans gluten, sans lactose et sans sucre raffiné. J’ai inséré le formulaire d’inscription juste en bas.
Mille mercis pour votre intérêt envers la bouffe santé! ♥
Filet de saumon moutarde et ail
Ingrédients
- 1 livre filets de saumon - 2 filets de 225 g
- 1/4 tasse basilic ciselé
- 3 c. à soupe moutarde de Dijon
- 1 c. à soupe jus de citron
- 1 c. à soupe huile d'avocat ou d'olive
- 3 gousse(s) d'ail
- 1 c. à thé paprika fumé
- 1/2 c. à thé sel de mer
- 1/2 c. à thé poivre
Directives
- Préchauffer le four à 180˚C / 350˚F.
- Placer les filets de saumon sur la plaque de cuisson recouverte du tapis en silicone.
- Dans un bol, mélanger tous les ingrédients de la recette et en recouvrir les filets de saumon en une couche généreuse.
- Cuire au four pendant 12 minutes ou jusqu'à ce qu'il soit à peine cuit en son centre (le temps de cuisson peut varier selon l'épaisseur des filets et si vous avez amené le poisson à température pièce ou non). Servir avec un légume vapeur ou une salade.
Je vais essayé ça cette semaine avec du paprika.
Merci pour la recette
Super, tu m’en donneras des nouvelles!
j’ai essayé ça hier, avec du sockeye frais… on a scrapé le goût fin du poisson et avec 8 min… c’était déjà trop cuit… et la pâte moutardée… on repassera… on va le manger cru la prochaine fois… en poke bowl
Bonjour Denis, désolé que cette recette n’ait pas rejoint vos attentes. En effet, l’utilisation de moutarde et d’ail offre une variante puissante en goût, cela va de soi. Le temps de cuisson peut aussi varier selon l’épaisseur de votre poisson et s’il est froid ou à température pièce.